Comme Je Suis
“Voir le monde comme je suis, non comme il est.” (Paul Éluard)
{ Dominique ALBERTELLI }
Bernard Garnier de Labareyre présente à Villa Violet « Comme je suis », une exposition de l’univers de l’artiste où, comme elle le dit elle-même « on n’arrive pas là qu’avec son corps terrestre ».
Ses personnages énigmatiques au têtes ouvertes sur le ciel nous invitent à nous dissocier comme par un étrange sortilège où comme le dit Rimbaud « Je est un autre ».
L’ensemble des œuvres exposées forme une fresque de différentes époques qui mêle grandes peintures dans des formats imposants que l’artiste affectionne, dessins intimistes et céramiques peintes.
C’est l’occasion rêvée pour plonger dans l’univers de Dominique Albertelli dans l’écrin feutré de Villa Violet.
Dates et horaires.
- Samedi 23 septembre 2017 de 11h00 à 21h00
- Dimanche 24 septembre 2017 de 11h00 à 19h00
- visites privées sur RDV jusqu’au 31 octobre 2017
Dominique Albertelli
Repères bibliographiques
Dominique Albertelli est née en France. Dès son enfance, elle voyage beaucoup notamment dans l’Océan Indien et plus tard en Amérique du Sud et en Amazonie. Elle suit un cursus universitaire d’Ethnologie. Elle a vécu plusieurs années avec deux tribus amérindiennes sur le fleuve Oyapok. De retour à Paris, elle suit les cours de l’Ecole Boulle de 1986 à 1990. Actuellement, elle vit et travaille à Paris.
Plasticienne depuis plus de 20 ans, Dominique Albertelli travaille principalement la peinture monumentale et le dessin dans une nouvelle figuration tendue et épurée, plutôt énigmatique.
De nombreux voyages ainsi qu’un séjour de plusieurs années en immersion totale dans les tribus amérindiennes d’Amazonie ont indéniablement marqué sa pratique artistique.
Dominique Albertelli s’appuie sur ses couleurs pour renforcer l’impact de ses pensées. Son travail se présente comme une galerie de portraits d’anonymes mettant en avant l’intérêt qu’elle porte à la problématique de l’identité. Elle interroge la figure humaine dans toute sa complexité. Entre humain et animalité s’élaborent des questions de contradictions intérieures, d’absence et de présence. La notion du temps est constamment présente. Ses œuvres montrent les passages successifs de l’individuel à l’universel. Cette thématique est, d’ailleurs, alimentée en référence à Arthur Rimbaud : « Je est un autre ». Soi et autrui, identité et différence : l’altérité reste au centre de ses préoccupations.